Grâce à un procédé de brossage extrêmement précis et qualitatif, il est possible de mettre en avant la structure du bois.
Le brossage est particulièrement indiqué pour le Chêne, cet arbre qui accompagne l'homme depuis des millénaires. Mais l'effet peut s'avérer intéressant pour d'autres essences comme le Mélèze, le Sapin, le Douglas Fir, le Cèdre ou même encore le Wengé.
Finaspan propose 3 types de brossage :
Pour celui qui à la recherche de quelque chose d'encore plus imposant, Finaspan peut vous proposer de sabler vos panneaux.
La structure est obtenue suite à la projection de petites billes de verres à une vitesse très élevée. L'effet est encore plus prononcé et le placage a un aspect très authentique. Le sablage est indiqué à partir d'une épaisseur minimum de 2.4 mm.
Attention: le sablage n'est pas une science exacte. C'est une opération semi-manuelle. Par conséquent, il est possible qu'entre certains panneaux, l'intensité du sablage varie. Ces variations peuvent même avoir lieu au sein d'un seul panneau.
Trucs et astuces
La finition du placage est sans doute un des chapitres les plus délicats de notre métier et qui a fait grincer bien des dents voire couler bien des larmes. Le plus souvent, les problèmes de finition trouvent leur origine dans des concours de circonstances qu’aucun des acteurs de la chaîne ne maîtrisait complètement.
Au cours des années, Finaspan a fait face à diverses situations et appris pas mal de choses. Vous retrouverez ci-dessous une liste des situations les plus courantes et les mesures à prendre pour éviter des problèmes.
Si vous exécutez vous-même la finition de vos panneaux, ne perdez pas de vue quelques conseils de base:
Tout d’abord, n’oubliez jamais que le placage n’est pas du bois massif; il fait à peine quelques dixièmes d’épaisseur et il a bien fallu utiliser un moyen ou l’autre pour le jointer ainsi que pour le coller sur son support; cela veut dire que de l’autre côté de cette fine couche de bois vous allez trouver, soit de la colle, soit du fil de jointage, soit les deux et qu’il faudra éviter à tout prix que les produits de finition traversent cette couche et entrent en contact avec les adhésifs.
N’essayez pas d’économiser sur le ponçage avant de teinter ou vernir des panneaux. Nos panneaux sont poncés avec un grain 120, mais pour une finition de qualité, il faut reponcer les panneaux avec un grain de 150 et ensuite de 180. D’un point de vue général, nos panneaux sont bien poncés, mais nous ne pouvons jamais exclure, selon certaines circonstances (placage poreux, différence d’épaisseur dans le panneau de support, etc.) qu’aucune trace de colle ne subsiste sur les panneaux. Avant de commencer un travail de teinture, regardez attentivement que la surface soit exempte de toute trace de colle et si nécessaire, poncez les restes de colle à la main.
Il existe également une multitude de produits de finition mais aussi une multitude d’essences qui ont évolué dans des environnements différents. Chaque combinaison peut avoir des effets différents dont nous ne pouvons être tenus pour responsables.
Un dernier bon conseil : si vous voulez éviter de mauvaises surprises, faites toujours un test !
La maille est-elle un défaut ? Cette question n’a pas fini de faire couler de l’encre mais avant d’y répondre, il faut vous expliquer ce qu’est la maille exactement. Et tout d’abord, ce qu’elle n’est pas : un défaut de fabrication du placage ; et ensuite ce qu’elle est : un phénomène parfaitement naturel.
Il existe, dans chaque arbre, des tissus très minces, qui sont chargés de redistribuer les matières nutritives depuis le cambium ( aubier ) vers le coeur de l’arbre.
Dans la plupart des essences, ces tissus sont tellement minces qu’ils sont à peu près invisibles ; dans quelques unes cependant, ils se démarquent plus et prennent alors le nom de « maille ». Ainsi le Chêne, mais aussi le Platane, le Louro Faïa et, dans une moindre mesure, le hêtre et même l’érable nous offrent une maille bien visible.
Ces tissus traversent les cercles de croissance suivant une perpendiculaire et, du fait de l’angle de coupe, c’est dans les placages tranchés sur quartier que la maille prend toute son ampleur.
Composée de tissus denses et durs, la maille est fragile comme du cristal et ne réagit pas aux teintures et vernis comme le reste du placage ; c’est pourquoi elle est injustement décriée par ceux qui souhaitent teinter ou céruser le Chêne ou plus simplement bâcler une finition au vernis.
Pendant des siècles cependant la maille du Chêne fut appréciée et recherchée car elle était le signe distinctif d’un bois de valeur ; ceux qui ne pouvaient pas se l’offrir, la faisait reproduire au pinceau sur des bois moins chers …
Même si les temps changent et avec lui, la perception des choses, le Chêne ne change pas ! Il ne faut donc pas perdre de vue que la maille fait partie intégrante des placages quartier ; seule une infime proportion ( +- 2 % ) des placages produits par une bille peuvent prétendre à l’appellation « fil droit sans maille » et encore, l’apparition d’une demi-dosse sur un bord ne pourra pas toujours être évitée, sauf à recourir à la technique du Rift, sur Stay log, mais dans ce cas, le fil ne sera jamais parfaitement droit : il déviera toujours vers l’extrémité.
Ces placages étant extrêment rares, ils sont donc la plupart du temps extrêmement chers …
Ceux qui recherchent un fil droit, grain fin et sans maille auront intérêt à se tourner vers du Mélèze ou du Pin d’Oregon tranchés sur quartier.
Curieusement le marché ne nourrit pas les mêmes préjugés à l’égard de la maille dans le cas du Platane, voire du Louro Faia : ces deux bois seront en effet d’autant plus appréciés que leur maille est grande est régulière, ce qui, une fois de plus, ne se rencontre pas tous les jours.
Nous avons vu plus haut comment on procédait au tranchage des dosses et des quartiers ; en pratique cependant les choses ne sont pas toujours aussi claires : lorsque l’on tranche une demi-bille en effet, il arrive un moment ou le couteau va rencontrer le coeur de l’arbre ; celui-ci étant inutilisable, il va falloir dans un premier temps ouvrir les paquets et dans un second temps, ouvrir la bille.
Il en résulte une proportion non négligeable (+/-30%) de placages en demi-dosses, faux-quartiers et plein quartiers. Il n’est donc pas raisonnable d’espérer des quantités importantes de panneaux en dosses uniquement ( ni en quartier non plus ) dans des essences dont le marché est étroit ; d’autre part, lorsque l’on passe des dosses aux quartiers, on rencontrera aussi des demi-dosses qu’il faudra bien classer quelque part ; sauf convention particulière, les demi-dosses sont classées parmi les dosses.
L’ étuvage a pour propriété d’assouplir le bois et d’en faciliter le tranchage. Mais il en modifie aussi la couleur ; tout l’art consiste à obtenir la couleur la plus uniforme possible, quelle que soit la production ou l’origine du lot. L’ étuvage n’est cependant pas une science exacte et de nombreux facteurs entrent en considération ; il faut donc s’attendre à certaines variations d’une bille à l’autre. D’autre part, il convient de noter que, si certaines essences sont étuvées pour le tranchage, elle ne le sont pas nécessairement toujours pour le sciage ; des différences de couleur entre bois massif et placages ne sont donc pas à exclure.
Il y a quelques années, sous la pression des marchés anglo-saxon, le Chêne Européen avait fini par acquérir une mauvaise réputation : le Chêne Américain était généralement plus clair lorsqu’il était fraîchement tranché, alors que le Chêne Européen apparaissait parfois plus foncé, En réalité, c'était avant tout une question de séchage ; moyennant un séchage adéquat, il est possible de produire des placages raisonnablement clairs. Depuis lors, les producteurs européens se sont mis au diapason des marchés internationaux et le Chêne Européen est la plupart du temps, séché à température plus basse, ce qui permet aujourd'hui de mieux conserver sa belle couleur claire. En fait, ce sont surtout les nuances qui les distinguent : le Chêne Américain se meut dans les nuances de gris tandis que le Chêne Européen se meut dans les nuances de beiges. Avec le temps le Chêne Européen prendra en réalité une patine plus chaude ce qui explique qu’il ait la préférence des producteurs de parquets. En conclusion, il ne faut pas jeter l’anathème sur l’un ou l ‘autre Chêne en fonction de son origine, il faut simplement apprendre à apprécier les bonnes choses et à faire son choix en fonction d’éléments objectifs.
Au moment de découper les panneaux, vous tombez sur un défaut ou un caractère qui ne vous convient pas. N'allez pas plus loin ! Suivant toutes les conventions dans notre métier, un panneau découpé est censé être accepté. Si un panneau ne vous convient pas pour une raison ou l'autre, faites nous en part et convenez de la marche à suivre avec nous. Un panneau que vous retournez comporte encore une certaine valeur pour le fabricant. Une fois découpé et refusé, il n'a plus de valeur pour personne ce qui ne fait qu'augmenter la facture.
Que vous soyez négociants ou utilisateurs, vous serez à un moment ou l’autre tenus de stocker des panneaux essences fines : protégez les bien ! Ces panneaux ne supportent pas toujours une longue période de stockage sans conséquences car les placages sont sensibles à la fois à la lumière, à l’humidité et à la poussière. Un simple carton de couverture ne protègera donc vos panneaux que le temps du transport ou d’un stockage de 2 / 3 semaines. Si certains de vos panneaux sont susceptibles de rester entreposés plusieurs mois, il importe de les protéger avec un panneau de couverture, de préférence rigide, et à tout le moins appliqué sur toute la surface avec une certaine pression de façon à ne pas laisser pénétrer l’air humide ni la poussière.
Lors du tranchage, les pores du bois sont traversés suivant une ligne oblique et reflètent la lumière de façon différente en fonction de l’angle d’incidence de celle-ci. Une bande plus claire apparaîtra plus foncée si l’on se déplace de l’autre côté du panneau et vice-versa. Un vernis transparent ne fera qu’accentuer ce phénomène, particulièrement visible dans le cas des placages tranchés sur quartier. Si cette alternance vous déplait, pensez à demander du placage jointé en glissé, ou alors optez pour du jointage en « massif ». Les différences de couleur seront minimes mais surtout l’effet de répétition pyjama aura disparu.
Le merisier américain présentent de nombreuses zônes en contre-fils où la densité des pores est plus importante. Ce sont ces zônes qui provoquent ce qu’on appelle « la moire », déjà diversement appréciée lorsque le bois est simplement vernis, et qui absorbent une plus grande quantité de teinture. Ce phénomène est inévitable ! Vous pouvez être chanceux à l’une ou l’autre reprise, mais tôt ou tard, vous serez confrontés à un problème de ce type ; un isolateur ne vous sera d’aucune utilité . Soit vous acceptez ces taches, soit, si vous ne les appréciez pas, vous vous abstenez d’utiliser une teinture et vous recourez à un bouche-pore, suivi d’un verni coloré ; ceci est de loin la solution que nous préconisons.
La plupart des essences de bois présentent des couleurs toutes plus merveilleuses les unes que les autres ; cependant ces couleurs ne sont pas immuables, elles se modifient sous l’action de la lumière et de l’humidité.
Paradoxalement, les essences claires vont devenir plus foncées et les essences foncées vont devenir plus claires. En fait, avec le temps, toutes les essences deviennent grises !
D’ où l’importance d’éviter une exposition directe au soleil ainsi que d'une bonne finition protégeant le bois au mieux des UV et de l’humidité.
Certaines essences cependant ne prendront toute leur plénitude qu’au bout d’un certain nombre de jours ; il en va ainsi de l’Acajou d’Afrique ( Khaya ) ou du Mélèze qui ne prennent leur patine qu'au bout de quelques semaines voire quelques années.
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